
Bienvenue à Salies, la 4ème édition du Festival de la guitare ouvrira ses portes le 7 juillet 2021 à Salies-de-Béarn.
Reconnu par le Washington Post comme « l’un des guitaristes les plus doués de la planète », le guitariste polonais Marcin Dylla est un phénomène dans l’histoire récente de la guitare classique.
Il se présentera le 10 juillet 2021 à Salies-de-Béarn et séjournera à l‘Hôtel du Parc.
De nombreux critiques, connaisseurs et mélomanes certifient que Marcin Dylla fait partie de l’élite mondiale des guitaristes classiques. Il a gagné cette position, parmi d’autres, en raison du nombre inégalé de récompenses, dont 19 premiers prix de 1996 à 2007 aux plus prestigieux festivals internationaux de musique classique dans le monde entier. Son dernier triomphe a été la médaille d’or de la « Guitar Foundation of America 2007 International Competition » à Los Angeles, considéré comme le concours de guitare le plus prestigieux au monde, suivi d’une tournée dans plus de 50 villes d’Amérique du Nord, du Mexique et du Canada pendant la saison 2008- 09. M. Dylla a fait ses débuts en récital au Concertgebouw en novembre 2016 au cours d’une saison 2016/2017 occupant également une chaire en résidence au Conservatoire de musique de San Francisco pour le semestre d’automne 2016.

Plus récemment encore, il a été invité à retourner au Mexique et au Chili, ainsi qu’à donner des récitals dans toute l’Asie, y compris le Japon à Tokyo, Nagoya, Fukuoka, Hiroshima et Hokkaido. Il se produit à Taiwan, au Taipei National Concert Hall avec Taipei Symphony Orchestra, puis au Carnegie Hall, et débute alors d’une tournée de deux mois en Amérique du Nord avec des récitals la côte Est et sur la côte Ouest.
En Europe, il est rentré au Konzerthaus à Vienne et est invité à participer au Festival international de guitare de Koblenz. Concours, un festival majeur de la guitare classique chaque année, où il est un habitué adoré.
En 2006, Cecilia Rodrigo, fille du légendaire compositeur espagnol Joaquin Rodrigo, a choisi M. Dylla pour jouer la première mondiale d’une nouvelle œuvre de son père intitulée ‘Toccata’ (1933) récemment découverte à Reina Sofia Musée d’Art Moderne de Madrid. En 2002, au 7ème couvent international de guitare à Alessandria, il obtint un Prix de la critique musicale « Gold guitar » pour le meilleur jeune guitariste.
Marcin Dylla est né à Chorzow en 1976 et a reçu ses premiers cours de guitare au conservatoire de musique Ruda Slaska. dans sa Pologne natale. De 1995 à 2000, il a étudié à l’Académie de musique de Katowice avec Adi Wanda Palacz et terminé ses études avec Oscar Ghiglia, Sonja Prunnbauer et Carlo Marchione aux Académies de Musique de Bâle (Suisse), Fribourg (Allemagne) et Maastricht (Pays-Bas), respectivement.
Il est actuellement professeur de Guitare à la Music Academy à Katowice et à la Westfälische Wilhelms-Universität Münster.

Un tremplin pour jeunes talents
Depuis sa création, le festival favorise notamment la rencontre de ces maîtres de la guitare avec des élèves des écoles environnantes et de jeunes talents de la discipline. Une douzaine d’élèves de l’école de musique de Salies auront ainsi l’opportunité cette année d’échanger avec Cassie Martin, premier prix de la master class 2019 du festival. Ils se produiront à ses côtés le 10 juillet à la salle Jean-Monnet de Salies, en première partie. « Le premier prix de notre concours réservé aux jeunes talents de moins de 30 ans est doté de 3 000 euros et d’invitations dans des festivals partenaires à travers l’Europe. Nous le recevons, enfin, parmi les artistes l’année suivante », explique Jean Masmontet. À 19 ans, Cassie Martin collectionne les prix depuis une décennie et consacre désormais sa vie à la scène avec un répertoire allant de la musique ancienne à la musique contemporaine.
La cité Fébus en ouverture
Pour la seconde fois, Orthez abritera le concert d’ouverture du festival le 7 juillet. « Le jardin de la maison Jeanne-d’Albret est un cadre somptueux et un écrin à l’acoustique idéal pour la guitare », s’enthousiasme le président. Le trio brésilien In uno (guitare, saxophone, violoncelle) y proposera un récital « gai et enjoué qui devrait donner envie aux spectateurs de suivre la suite du festival ». La déambulation se poursuit le lendemain jusqu’à la cour de l’Arsenal de Navarrenx. Retenue à Bahreïn par un nouveau confinement, Thu Le cède la place à la flamme espagnole d’Anabel Montesinos. « Les premières parties des concerts sont assurées par les lauréats des festivals européens partenaires », indique Jean Masmontet.
Pour cette 4e édition, le festival réserve cependant une surprise pour la première partie du 9 juillet à Sauveterre-de-Béarn. Le directeur artistique de l’événement sera lui-même à la manœuvre pour interpréter une composition de Zad Moultaka en première mondiale. « C’est une partition spécialement écrite pour le festival », sourit Jean Masmontet. Un joli cadeau qui sera suivi de la sensibilité de Judicaël Perroy.
La tête d’affiche de cette édition se produira à Salies-de-Béarn, le 10 juillet. Véritable prodige de l’instrument, Marcin Dylla réussit à dévoiler toute la beauté de la guitare et ses possibilités, qu’il rend illimitées. Il joue sur son caractère polyphonique et la complexité de ses sons avec une remarquable aisance. La fluidité et la simplicité de son jeu très expressif, délicat et sensible en font un phénomène très rare dans l’univers de la guitare classique. Le Polonais, qui se décrit davantage comme un musicien qu’un guitariste, affiche 19 premiers prix des plus grands concours internationaux en Europe et aux États-Unis. Enfin, le théâtre de verdure d’Abet, à Lahontan, achève le périple. Le Cubain Marco Tamayo devrait y faire danser les platanes centenaires.
Billetterie en ligne : www.guitaresbearnfestival.com ou dans les offices de tourisme. Entrée gratuite pour les moins de 15 ans. Tarifs : 12 € ; pass quatre concerts, 36 € ; cinq concerts, 48 €.
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